Souvent, lorsque je discute avec des amis ou connaissances, le sujet de la conversation dérive souvent autour de la naissance (surprenant, hein?). Qu'ils soient des membres de la famille, des jeunes adultes sans enfants, des rencontres de voyage, des amis de mes parents, ou des clientes, à presque toutes les fois la conversation va comme suit:
Interlocuteur: «Et toi, tu veux des enfants?»
Moi: «Mais bien sûr! J'ai tellemene hâte de vivre cette belle expérience à mon tour.»
Interlocuteur: « Mais, t'a pas peur de l'accouchement?»
PEUR... Ce mot revient si souvent lorsqu'on parle de naissance et de maternité. Pas seulement de la part d'amis sans enfants qui ne s'y connaissent pas vraiment en accouchements, mais presque partout, et incluant surtout les mamans sur le point d'accoucher...
Peur de la douleur, peur de déchirer, peur de saigner, peur que le bébé ne soit pas en santé, peur de mourrir, peur que l'accouchement soit long, peur de ne pas être à la hauteur comme maman, peur de ne pas pouvor allaiter, peur que le vagin ne revienne pas comme avant, peur d'avoir les seins tout mous après l'allaitement, peur de la césarienne, peur de ne pas perdre le poids de la grossesse, peur de la charge que représente le maternage, etc, etc, etc.
La peur est le pire ennemi de la femme qui accouche. Lorsqu'on a peur, on relâche de l'adrénaline, qui peut venir tout bousiller le fragile équilibre des hormones qui régissent le processus de l'accouchement, entraîner des interventions, et créer des complications. Lorsqu'on est dans la confiance et non dans la peur, on met toutes es chances de notre côté pour que tout aille bien.
Pour y arriver, la meilleure chose à faire est de s'y prendre d'avance pour cerner et se débarrasser de nos peurs. Idéalement avant même de devenir enceinte. N'attendez pas les dernières semaines de grossesse pour exprimer et régler vos peurs.
Mais d'ou viennent ces peurs? En grande partie, elles sont générées et alimentées par notre milieu culturel, les médias, et même la religion, qui entretiennent des visions distortionnées et exagérées de l'accouchement. Pour un effet dramatique? Pour mieux contrôler? À quand des émissions grand public qui offrent une belle vision de l'accouchement? L'imaginaire collectif est peuplé d'histoires d'horreur autour de l'accouchement, on raconte tous les pires récits qu'on a pu entendre, mais on ne raconte pas les beaux. Pas assez accrocheur? Manque de sensationnalisme?
Oui, il est vrai que les complications ça existe et qu'il y a des femmes qui ont des expériences difficiles. Mais en focusant sur ces histoires, on alimente la peur et on oublie toutes les belles naissances, de crainte de faire de la peine aux femmes qui n'ont pas eu une aussi belle expérience.
Il est important aussi de savoir que certaines complications peuvent découler de blessures et de traumatismes non-réglés, par rapport à votre propre naissance, votre sexualité, votre estime de soi, ou un accouchement précédent. L'une des pires chose à faire est de se croire au-dessus de ces blessures et de ces peurs, car celles-ci ont cette tendance à nous rattraper lors de nos moments les plus vulnérables, comme lors d'un accouchement. Oui, c'est diffile d'aller jouer là-dedans, c'est des zones sensibles et ça fait mal. Mais une fois les blessures réglées et les mémoires difficiles libérées, les peurs qui leurs sont reliées cesseront d'exister.
La première chose à faire est de verbaliser ses peurs. Parfois, c'est tout ce que ça prend. Le simple fait d'exprimer sa peur à haute voix la rend déjà plus petite. Il existe aussi une multitude d'outils pour se départir de nos peurs. Commencez tôt à vous préparer. Avant même de devenir enceinte, faites vos recherches pour trouver les outils pour vous libérer de vos blessures et de vos peurs. En début de grossesse, essayez d'obtenir un suivi sage-femme, ou embauchez une accompagnante à la naissance, qui sauront vous aider à déconstruire vos peurs l'une aprés l'autre, et vous orienter vers des outils pour aller plus loin. Lisez, regardez, et cherchez des récits positifs, qui mettent en confiance au lieu de créer de l'angoisse. Les outils sont là, il suffit d'aller les chercher. Il est important aussi que le père adresse et règle aussi ses peurs, car celles-ci peuvent influencer la mère et nuire au processus, la peur étant contagieuse.
Il existe des thérapies alternatives pour ceux qui aimeraient tenter l'expérience. Hypnose, traitements en énergie, rebirth, ce ne sont que quelques exemples de ressources qui existent pour aider à aller à la source de nos blessures et de nos peurs.
Non, je n'ai pas peur d'accoucher. En maison de naissance, où je travaille, les beaux accouchements sont la norme. Oui, j'ai vécu quelques urgences, mais jamais je n'ai douté des habiletés des sages-femmes à gérer la situation. De plus, je travaille fort sur moi-même depuis des années à faire la paix avec ma propre naissance et guérir mes blessures, ce qui me permet d'être plus en confiance avec la vie et mieux connectée à mon intuition. Je m'entoure de belles histoires et de positivisme, et je ne regarde pas de télé-réalités sensationnalistes sur les accouchements. Et maintenant, à votre tour!
Bonne journée!
Interlocuteur: «Et toi, tu veux des enfants?»
Moi: «Mais bien sûr! J'ai tellemene hâte de vivre cette belle expérience à mon tour.»
Interlocuteur: « Mais, t'a pas peur de l'accouchement?»
PEUR... Ce mot revient si souvent lorsqu'on parle de naissance et de maternité. Pas seulement de la part d'amis sans enfants qui ne s'y connaissent pas vraiment en accouchements, mais presque partout, et incluant surtout les mamans sur le point d'accoucher...
Peur de la douleur, peur de déchirer, peur de saigner, peur que le bébé ne soit pas en santé, peur de mourrir, peur que l'accouchement soit long, peur de ne pas être à la hauteur comme maman, peur de ne pas pouvor allaiter, peur que le vagin ne revienne pas comme avant, peur d'avoir les seins tout mous après l'allaitement, peur de la césarienne, peur de ne pas perdre le poids de la grossesse, peur de la charge que représente le maternage, etc, etc, etc.
La peur est le pire ennemi de la femme qui accouche. Lorsqu'on a peur, on relâche de l'adrénaline, qui peut venir tout bousiller le fragile équilibre des hormones qui régissent le processus de l'accouchement, entraîner des interventions, et créer des complications. Lorsqu'on est dans la confiance et non dans la peur, on met toutes es chances de notre côté pour que tout aille bien.
Pour y arriver, la meilleure chose à faire est de s'y prendre d'avance pour cerner et se débarrasser de nos peurs. Idéalement avant même de devenir enceinte. N'attendez pas les dernières semaines de grossesse pour exprimer et régler vos peurs.
Mais d'ou viennent ces peurs? En grande partie, elles sont générées et alimentées par notre milieu culturel, les médias, et même la religion, qui entretiennent des visions distortionnées et exagérées de l'accouchement. Pour un effet dramatique? Pour mieux contrôler? À quand des émissions grand public qui offrent une belle vision de l'accouchement? L'imaginaire collectif est peuplé d'histoires d'horreur autour de l'accouchement, on raconte tous les pires récits qu'on a pu entendre, mais on ne raconte pas les beaux. Pas assez accrocheur? Manque de sensationnalisme?
Oui, il est vrai que les complications ça existe et qu'il y a des femmes qui ont des expériences difficiles. Mais en focusant sur ces histoires, on alimente la peur et on oublie toutes les belles naissances, de crainte de faire de la peine aux femmes qui n'ont pas eu une aussi belle expérience.
Il est important aussi de savoir que certaines complications peuvent découler de blessures et de traumatismes non-réglés, par rapport à votre propre naissance, votre sexualité, votre estime de soi, ou un accouchement précédent. L'une des pires chose à faire est de se croire au-dessus de ces blessures et de ces peurs, car celles-ci ont cette tendance à nous rattraper lors de nos moments les plus vulnérables, comme lors d'un accouchement. Oui, c'est diffile d'aller jouer là-dedans, c'est des zones sensibles et ça fait mal. Mais une fois les blessures réglées et les mémoires difficiles libérées, les peurs qui leurs sont reliées cesseront d'exister.
La première chose à faire est de verbaliser ses peurs. Parfois, c'est tout ce que ça prend. Le simple fait d'exprimer sa peur à haute voix la rend déjà plus petite. Il existe aussi une multitude d'outils pour se départir de nos peurs. Commencez tôt à vous préparer. Avant même de devenir enceinte, faites vos recherches pour trouver les outils pour vous libérer de vos blessures et de vos peurs. En début de grossesse, essayez d'obtenir un suivi sage-femme, ou embauchez une accompagnante à la naissance, qui sauront vous aider à déconstruire vos peurs l'une aprés l'autre, et vous orienter vers des outils pour aller plus loin. Lisez, regardez, et cherchez des récits positifs, qui mettent en confiance au lieu de créer de l'angoisse. Les outils sont là, il suffit d'aller les chercher. Il est important aussi que le père adresse et règle aussi ses peurs, car celles-ci peuvent influencer la mère et nuire au processus, la peur étant contagieuse.
Il existe des thérapies alternatives pour ceux qui aimeraient tenter l'expérience. Hypnose, traitements en énergie, rebirth, ce ne sont que quelques exemples de ressources qui existent pour aider à aller à la source de nos blessures et de nos peurs.
Non, je n'ai pas peur d'accoucher. En maison de naissance, où je travaille, les beaux accouchements sont la norme. Oui, j'ai vécu quelques urgences, mais jamais je n'ai douté des habiletés des sages-femmes à gérer la situation. De plus, je travaille fort sur moi-même depuis des années à faire la paix avec ma propre naissance et guérir mes blessures, ce qui me permet d'être plus en confiance avec la vie et mieux connectée à mon intuition. Je m'entoure de belles histoires et de positivisme, et je ne regarde pas de télé-réalités sensationnalistes sur les accouchements. Et maintenant, à votre tour!
Bonne journée!
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