Lorsque j'annonce que je suis une Doula, ou une accompagnante à la naissance, je suis très souvent questionnée sur ce que c'est exactement. C'est même ce qui arrive la majorité du temps. La réponse que je reçoit le plus souvent est: c'est comme une sage-femme ça, hein? Pas exactement.
Voici dans mes mots, une petite définition de cette occupation qui gagnerait à être plus connue. Non seulement pour nous, mais aussi pour les jeunes parents qui ignoraient l'existence de ce service et qui pourraient en bénéficier énormément.
Premièrement, un accompagnante n'est PAS une sage-femme. Elle ne fait pas le suivi médical tout au long de la grossesse et n'est pas la personne qui accouche la mère lors de la naissance. Elle n'a pas non plus la responsabilité médicale lors de l'événement.
Ce qu'elle fait par contre est tout aussi utile. Son rôle est de préparer, informer, rassurer, soutenir et encourager les jeunes parents avant, pendant et après la naissance de leur enfant. Un suivi d'accompagnante se fait en trois volets: quelques rencontres prénatales (entre 2 et 4, en fonction des besoins des parents), la présence tout au long de l'accouchement, et une rencontre postnatale, quelques jours après la naissance, pour voir si tout va bien.
Durant les rencontres prénatales, l'accompagnante répond à toutes les questions des futurs parents. Elle leur explique toute la physiologie de l'accouchement, leur donne des outils pour la douleur, les informe sur toutes les interventions médicales qui leurs seront offertes à l'hôpital pour les aider à faire des choix éclairés, les aide à préparer leur plan de naissance, les prépare aussi à l'arrivée du bébé, des soins à lui prodiguer, de l'allaitement, du portage, du sommeil des bébés, etc. Un suivi complet avec un accompagnante, avec les 4 rencontres prénatales, peut remplacer les cours prénataux de groupe.
Durant les dernières semaines menant à l'accouchement, les jeunes parents et la doula se téléphonent quotidiennement pour garder un suivi de l'évolution des derniers stages de la grossesse, et déceler les signes précurseurs à l'accouchement. L'accompagnante est aussi disponible 24h/24 pour répondre aux inquiétudes de la futur maman ou bien pour être prête à partir si le travail se déclenche.
Le jour de l'accouchement, elle est là dès le début du travail pour aider avec les contractions, faire des massages, des points de pression, encourager, etc. Elle reste jusqu'à quelques heures après la naissance, peu importe la durée de l'accouchement. Une fois assurée que la jeune maman est à l'aise avec son bébé et que tout est bien terminé, elle peur retourner chez elle. Dans la salle d'accouchement elle sert aussi ''d'avocat'' des parents, car elle s'assure que les demandes des parents soient respectées auprès du personnel hospitalier et défend leurs droits si jamais il sont mal respectés.
Par exemple, si le couple ne veut pas couper le cordon tout de suite, mais que le médecin semble ignorer leur demande, l'accompagnante est là pour s'assurer qu'il la respecte, en lui rappelant gentiment que les parents voulaient attendre, peu importe si les protocoles médicaux disent de couper le cordon immédiatement.
En dernier lieu, la doula vient visiter la jeune famille à domicile quelques jours après la naissance pour s'assurer que tout aille bien. Elle répond aux questions de la mère sur l'allaitement et l'aide à régler ses inconforts. Elle s'informe sur le déroulement des premières nuits avec le bébé et s'assure que les parents soient bien à l'aise avec les soins à prodiguer au nourrisson.
C'était ma petite définition du beau métier d'accompagnante. Dans un message prochain, j'expliquerai les avantages d'avoir recours à de tels services et la différence qu'une accompagnante peut faire sur le déroulement d'une naissance.
Voici dans mes mots, une petite définition de cette occupation qui gagnerait à être plus connue. Non seulement pour nous, mais aussi pour les jeunes parents qui ignoraient l'existence de ce service et qui pourraient en bénéficier énormément.
Premièrement, un accompagnante n'est PAS une sage-femme. Elle ne fait pas le suivi médical tout au long de la grossesse et n'est pas la personne qui accouche la mère lors de la naissance. Elle n'a pas non plus la responsabilité médicale lors de l'événement.
Ce qu'elle fait par contre est tout aussi utile. Son rôle est de préparer, informer, rassurer, soutenir et encourager les jeunes parents avant, pendant et après la naissance de leur enfant. Un suivi d'accompagnante se fait en trois volets: quelques rencontres prénatales (entre 2 et 4, en fonction des besoins des parents), la présence tout au long de l'accouchement, et une rencontre postnatale, quelques jours après la naissance, pour voir si tout va bien.
Durant les rencontres prénatales, l'accompagnante répond à toutes les questions des futurs parents. Elle leur explique toute la physiologie de l'accouchement, leur donne des outils pour la douleur, les informe sur toutes les interventions médicales qui leurs seront offertes à l'hôpital pour les aider à faire des choix éclairés, les aide à préparer leur plan de naissance, les prépare aussi à l'arrivée du bébé, des soins à lui prodiguer, de l'allaitement, du portage, du sommeil des bébés, etc. Un suivi complet avec un accompagnante, avec les 4 rencontres prénatales, peut remplacer les cours prénataux de groupe.
Durant les dernières semaines menant à l'accouchement, les jeunes parents et la doula se téléphonent quotidiennement pour garder un suivi de l'évolution des derniers stages de la grossesse, et déceler les signes précurseurs à l'accouchement. L'accompagnante est aussi disponible 24h/24 pour répondre aux inquiétudes de la futur maman ou bien pour être prête à partir si le travail se déclenche.
Le jour de l'accouchement, elle est là dès le début du travail pour aider avec les contractions, faire des massages, des points de pression, encourager, etc. Elle reste jusqu'à quelques heures après la naissance, peu importe la durée de l'accouchement. Une fois assurée que la jeune maman est à l'aise avec son bébé et que tout est bien terminé, elle peur retourner chez elle. Dans la salle d'accouchement elle sert aussi ''d'avocat'' des parents, car elle s'assure que les demandes des parents soient respectées auprès du personnel hospitalier et défend leurs droits si jamais il sont mal respectés.
Par exemple, si le couple ne veut pas couper le cordon tout de suite, mais que le médecin semble ignorer leur demande, l'accompagnante est là pour s'assurer qu'il la respecte, en lui rappelant gentiment que les parents voulaient attendre, peu importe si les protocoles médicaux disent de couper le cordon immédiatement.
En dernier lieu, la doula vient visiter la jeune famille à domicile quelques jours après la naissance pour s'assurer que tout aille bien. Elle répond aux questions de la mère sur l'allaitement et l'aide à régler ses inconforts. Elle s'informe sur le déroulement des premières nuits avec le bébé et s'assure que les parents soient bien à l'aise avec les soins à prodiguer au nourrisson.
Cette belle enfant est ma petite-cousine. C'est en partie sa naissance qui m'a décidée de devenir accompagnante.
C'était ma petite définition du beau métier d'accompagnante. Dans un message prochain, j'expliquerai les avantages d'avoir recours à de tels services et la différence qu'une accompagnante peut faire sur le déroulement d'une naissance.
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